
LIBRE CHOIX VACCINAL
pour respecter chacun dans sa manière d'appréhender sa santé
IGNORANT
C'est une des insultes qui colle le plus aux "antivax". La méconnaissance de l’apport de la vaccination à l’amélioration de la santé des citoyens serait responsable d’une non vaccination. Vous en doutez comme moi ? Pourtant ils l'ont dit sur France Culture, ce doit donc être vrai...
Je ne prétends pas tout savoir bien entendu sur les vaccins, mais j’ai accumulé quelques connaissances sur le sujet que je vous expose en partie sur ce présent site. Lorsque nous nous retrouvons au sein d'ALIS, je me rends compte que je sais peu de chose, par comparaison à mes pairs. L’idée de les qualifier “d’ignorants” ne me vient pas en premier à l’esprit…
Je propose aux médias de se pencher sur une nouvelle hypothèse : la plupart des parents vaccinent parce qu'ils ne connaissent rien du sujet ! Parce qu’on leur a dit de le faire, sans s’être informé une seule seconde sur le pourquoi du comment. Des fois, il est vrai qu’il vaut mieux ne pas se poser trop de questions, ça peut faire peur… J’ai dans mon entourage des assistantes maternelles qui me racontent à quel point certains parents sont ignorants de ce qu’on vient d’injecter à leur enfant : quelles valences ? quels adjuvants ? nom du vaccin ? Le grand vide dans leur regard... Un jour un ami me dit "qu'il vaut mieux qu'on décide à notre place" tant le choix de la vaccination est difficile. Cette "démission" des responsabilités, s'en remettre entièrement aux "autorités sanitaires", je le comprends, mais ce n'est pas du tout ma philosophie de vie. Pour moi, exercer mon libre arbitre sur de tels sujets, c'est exercer ma citoyenneté.
Une étude de l'Inserm a tenté de comprendre pourquoi en France il y avait une réticence à vacciner contre le HPV. Elle a donc interrogé les opposants au vaccin.
http://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2019/22-23/2019_22-23_6.html
En consultant ce site, on peut lire ceci :
Cette information officielle sur l’état de la vaccination anti HPV démontre plutôt l’inverse de l’idée que l’on voudrait nous faire croire : ceux qui refusent la vaccination anti HPV (ce sont ceux qui ont été auditionnés pour l’enquête) sont majoritairement des personnes qui ont entendu parler du vaccin anti HPV (100 % - 15 % = 85 % !). Bizarrement, l'enquête ne dit rien du niveau d'étude des 85 %, alors qu'on connait la composition des 15 %... Voilà qui est bien curieux ! Pour ma part, les personnes que j'ai rencontrées au sein d'Alis et de la LNPVL étaient fortement diplômées. Il ne faudrait surtout pas que ça se sache officiellement !

