
LIBRE CHOIX VACCINAL
pour respecter chacun dans sa manière d'appréhender sa santé
CROYANCES
Le concept des croyances est familier pour qui s'intéresse au développement personnel. Les croyances nous permettent de donner du sens au monde. Elles résultent de notre éducation, de notre culture, de nos expériences, de nos valeurs…
Lors d'une sortie en ville, je me suis amusé à relever quelques phrases derrières lesquelles se cachent des croyances très communes :
-
"ça fait 4 ans que ça dure, on peut rien y faire" : croyances sur notre pouvoir d'action
-
"j'attends les soldes" : croyances sur l'argent et notre façon de consommer
-
"t'as vu le dernier Iphone ?" : croyances sur la technologie, sur la propriété...
-
"y'a rien à faire ici" : croyances sur notre façon d'utiliser notre temps libre
-
"j'ai pas le temps", "tout le monde fait ça", "vu à la télé", "c'est plus à la mode", "Tous unis contre la vie chère", etc.
Ces croyances nous aident à avancer dans la vie, elles nous offre un cadre qui nous évite de douter de tout à chaque instant. Mais nos croyances deviennent vite des certitudes, des automatismes, et nous pensons parfois qu’il ne peut en être autrement, bref, elles nous enferment. Elles engendrent même des peurs, et vice versa. Si la phrase commence par "il faut que... je dois...", la croyance est forte. Les philosophes, professionnels du doute, traqueront quant à eux les "évidemment" et autres "bien sûr".
Croyances et sciences ne vont pas ensemble, me direz-vous ?
Si c'est une vérité scientifique, on n'y croit pas, on en est sûr, ça a été démontré, et c'est reproductible, n'est-ce pas ?
Ca se discute... Enfin, c'est ce que je crois!
Primo : une "vérité scientifique", c’est l’adoption d’une théorie par la majorité des scientifiques. Mais consensus n'est pas toujours égal à LA VERITE. Le géocentrisme a tenu bon pendant des siècles ! La grippe (influenza en latin = "influence") reposait sur la théorie des ondes magnétiques provenant du soleil du 17ème siècle jusqu'au début du 20ème siècle !
Secundo : si l'on reste sur le sujet des vaccins : le consensus n'existe que dans l'esprit des médias et de l'OMS ! Il n'y a qu'à lire des livres écrits sur le sujet pour s'en convaincre.
Les croyances en sciences
On pourrait parler des heures de ce sujet. Georges Charpak (prix Nobel de physique) en a écrit tout un livre (Devenez sorciers devenez savants), ce qui a entraîné la réponse opposée de nombreux autres livres (par exemple Devenez pédants, c'est pas sorcier).
Je ne retiendrais qu'un exemple pour ma tentative de démonstration (je rappelle que je ne suis pas un scientifique) : celui des tests d'efficacité des médicaments que l'on pratique en double aveugle : on compare le nouveau produit avec un placebo, une substance supposée n'avoir aucun effet (comme de l'eau par exemple). Pourquoi ? Parce que les scientifiques ont découvert l'effet placebo : l'esprit agit sur la matière (le corps en l'occurrence). Mais n'est-ce pas là une véritable diablerie ? Aucun scientifique n'est capable d'expliquer comment c'est possible, et cela remet complètement en cause l'approche matérialiste en science. On ajoute même maintenant le triple aveugle : même le prescripteur ignore s’il donne le bon médicament ou le placebo, au cas où il influencerait d’une manière ou d’une autre le résultat... ça fait déjà deux énormes croyances dans le vaste monde des Sciences!
Dans le domaine de la recherche sur l’intelligence animale (lire par exemple Plus malin qu’un singe ? Mesurez-vous à l’intelligence des animaux de Ben Ambridge) les scientifiques font de nouvelles découvertes chaque jour. Pourtant, les animaux n’ont pas changé, c’est le regard de l’homme qui change, en faisant évoluer les tests.
En matière de vérité scientifique, autre pierre d'achoppement : on ne trouve que ce que l’on cherche. Il est facile de critiquer ou de nier l’existence de tel ou tel phénomène si les moyens de l’investiguer ne sont pas là. Difficile alors de ne pas parler de dogme dans les sciences.
Les croyances en santé
En matière de santé, les croyances sont nombreuses.
-
Première croyance : quand je suis malade, c'est le médecin qui va me guérir. On peut avoir une autre croyance : celle de prendre “sa santé en main” (pour reprendre Dogna). Il est entendu que je peux consulter, ne serait-ce pour un diagnostic, mais je suis libre de suivre pleinement, en partie, ou pas du tout le traitement proposé. Je suis libre de demander l'avis d'un second spécialiste, ou de tenter une autre approche, à la place ou avant. Je peux croire en la capacité de mon corps à s'auto-guérir, je peux l'y aider. A titre d'exemples, j'ai incité plusieurs amis à utiliser l'argile pour se soigner. Ils ont pu éviter une opération au pied et près de l'oeil pour de simples abcès ! Il m'est difficile de comprendre pourquoi les médecins ne proposent pas ce premier soin naturel peu couteux, dont on peut mesurer l'efficacité à très court terme, avant d'envisager des remédiations plus lourdes.
-
Une autre croyance est de croire que la maladie arrive toujours par hasard. Voici une petite histoire personnelle récente qu’il vous plaira de croire ou non : je constate soudainement un blocage de mon pouce gauche nécessitant une radio par crainte de fracture du scaphoïde d’après le médecin. Pas de fracture, mais je prends rendez-vous chez l’ostéo qui évoque un noeud sur un point d’acupuncture classique lié au stress. Bizarre, j’étais en vacances, et je me sentais détendu… Je sors de l’ostéo et mon épouse me rappelle que je venais juste de passer une semaine au CHU auprès de mon père souffrant. Si mon esprit avait oublié le stress, mon corps savait me le rappeler... J’imagine que vous aussi vous avez des histoires de ce type. Mais peut-être résistez-vous à en faire toute une croyance sur l’acupuncture ou les effets du stress?
-
Une autre croyance est que la maladie est directement liée à la rencontre d’un microbe. Je n’adhère pas à cette croyance, sans remettre en cause l’existence des méchants microbes pour autant. Je pense que nous avons l’obligation de vivre avec, comme le suggère également le philosophe Bruno Latour, et que le mieux est de renforcer au maximum son immunité et d’assainir son environnement, plutôt que de croire qu’on peut tous les supprimer. C'est tout le débat entre la théorie de Pasteur : le microbe est le mal, et la théorie du terrain de Béchamp reprise ensuite par Claude Bernard : le terrain est tout, le microbe n'est rien. Pour ma part, je pense que la maladie arrive si l’immunité chute, et il peut y avoir plusieurs raisons à cela. Je conçois tout à fait que l’on puisse rejeter cette croyance, au pays de Descartes et de Pasteur, surtout si l’on est touché de près par le cancer. Je conçois que cette croyance se heurte parfois à l'inexplicable, inexplicable à part "la malchance" qui parfois s'acharne sur la même personne. Je vous renvoie au chapitre virus pour plus d'informations (et à l'article sur le coqueluche dans Mes convictions).
-
Et les maladies génétiques alors, me diront certains ? Là aussi, je ne remets pas en cause l’existence des gènes, démontrée scientifiquement. On estime aujourd’hui que 20000 gènes humains codent les protéines, mais il reste 95 % du génome de notre corps avec des gènes apparemment inopérants, des “restes de l’évolution, de nos ancêtres” qui peuvent se “réveiller”. Qu’est-ce qui fait qu’ils se “réveillent” ou pas ? Hygiène de vie ? Stimulis extérieurs ? "Les analyses épigénétiques récentes précisent qu'une variation de milieu peut même changer l'expression de l'ADN" écrit Boris Cyrulnik. Je n’adhère donc pas à l'équation : génétique = fatalité, qui me parait trop simple, sans nier pour autant l'existence des maladies génétiques qui malheureusement frappent nos proches, des enfants... Mais ces maladies sont très minoritaires, sans parler des maladies orphelines. Ces arbres ne doivent pas cacher la forêt.
Pour finir, je comprends qu’on puisse croire que les vaccins ont sauvé l’humanité, qu’ils vont continuer à le faire, et que nous devons tous se faire vacciner TOUTE LA VIE (comme le conseille le document de Santé Publique France), mais j’ai d’autres croyances !




page 140
Cliquer pour agrandir.