
LIBRE CHOIX VACCINAL
pour respecter chacun dans sa manière d'appréhender sa santé
COVID
Confinement
Obéir
Viol
Injections
Discriminations
Cet acrostiche fait son apparition dans mon dictionnaire le 29 août 2021, au lendemain de la 7ème manifestation contre le passe sanitaire et contre l’obligation vaccinale anticovid. Discourir sur l’épidémie de Covid, est-ce utile alors que l’on est très vite en décalage avec l’actualité ? C’est aussi prendre le risque d’écrire des inepties, mais qui n’en a pas dit depuis le début de la crise ? Mon regard est celui d’un militant de longue date pour le libre choix vaccinal. Cette crise n’est pas que sanitaire, elle est également médiatique et politique. Le spectacle auquel on assiste est à l’image de ce qui a toujours été concernant la vaccination : navrant. Les arguments des pro libre choix sont confisqués par des « experts » extrémistes anti liberté qui glosent sur les citoyens étiquetés d’« antivax ». Les débats télé, qui parfois ont lieu en parallèle des manifs, se réduisent à des images montrant la colère, mais quid de la réflexion des citoyens ?
Nous vivons des événements extraordinaires ! Notre esprit critique est sollicité à chaque nouvelle qui tombe au J.T. Notre conscience aux autres est réveillée : comment ne pas faire preuve d’empathie avec les soignants qui risquent de perdre leur travail car non vaccinés ? Notre capacité à débattre, à respecter les avis d’autrui est mise à mal : comment garder une parole «impeccable» quand l’autre vous «souhaite d’attraper la covid» parce que vous ne souhaitez pas vous vacciner ? (je l’ai entendu hier dans le cortège). C’est une formidable occasion de mettre en adéquation nos actes et nos valeurs : comment un professeur d’histoire-géo enseignant les Droits de l’Homme pourra-t-il accepter qu'un élève non vacciné soit exclu de sa classe parce qu’il y a un cas contact, tandis que les élèves vaccinés resteront bien qu'ayant potentiellement une charge virale ?
Confinement : la Covid est devenue une réalité pour la plupart d’entre nous quand le 1er confinement a été décrété. D’un certain point de vue, ce fut un choix politique courageux, car très impopulaire. Mais quand le preneur d’otage rend la liberté, les otages le remercient, le preneur d’otages devient le gentil libérateur… Il y avait d’autres choix possibles, comme celui de la Suède. D’autres choix étaient possibles AVANT : ne pas réduire le nombre de lits dans les hôpitaux, investir beaucoup plus dans la prévention contre l’obésité, le tabac, le diabète… les causes principales de comorbidité Covid (pour les personnes non âgées).
Obéissance : dès lors, le gouvernement nous a demandé d'obéir. Obéir à remplir des attestations inutiles, obéir à respecter des distances au kilomètre près, obéir à des horaires de couvre-feu comme si le virus était plus virulent à certaines heures, obéir au port du masque en plein champs, dans les salles de classe, obéir à présenter son QR Code pour entrer dans une bibliothèque, alors qu’on peut entrer librement dans une librairie. Jusqu’où accepter ces contraintes qui ne font pas toujours sens ?
Viol : Comment accepter la loi votée par nos députés et confirmée par le Conseil des Sages, qui étend le passe sanitaire et instaure l’obligation vaccinale pour certaines professions, alors que cette loi viole tous les textes internationaux. Je vous épargne la liste, vous la trouverez sur le site de la LNPLV. Je ne retiendrai que les textes pour lesquels j’ai produit une vidéo : le Code de Nuremberg, la convention d’Oviedo, sans oublier le vote du 27 janvier du Conseil Européen qui interdit toute obligation vaccinale anticovid.
(article 7-3-1) https://pace.coe.int/fr/files/29004/htm
Comment respecter ensuite nos dirigeants qui bafouent de tels textes? Comment ne pas s'insurger contre nos médias qui ne disent pas un mot sur le sujet ? Des requêtes de milliers de citoyens arrivent actuellement sur le bureau de la cour européenne de justice. L’Europe saura-t-elle se montrer digne ?
Injection : en novembre 2020, l’annonce est faite de l’arrivée du vaccin Pfizer : de quoi rassurer des millions de personnes inquiètes par la covid, de quoi enchanter les actionnaires de Pfizer qui aura enregistré des bénéfices excédant le milliard d’euros en 2020 : un record dans toute l’histoire de l’industrie médicale. Le vaccin est visiblement très efficace, et c’est tant mieux. Mais cela ne suffit pas pour l’accepter les yeux fermés, ni à l’imposer : est-il utile ? Par exemple pour les moins de 50 ans ? Est-il nécessaire, est-ce le seul moyen thérapeutique ? Est-il inoffensif ? Les thromboses survenues sur les jeunes sont-elles dues à un malencontreux hasard ? Quelle est sa génotoxicité potentielle ?… Autant de questions dont il impossible de débattre sans se faire accuser d’être complotiste. Au moment de l'écriture de cet article, nous sommes en phase 3 de la phase expérimentale, même si cette vérité est niée lors d'une déclaration publique en juillet 2021 par Olivier Véran (la qualifier de fake news relèverait du complotisme !) : les nouveaux vaccins à ARN sont soumis à une mise sur le marché conditionnelle qui prendra fin en fin 2023 ou début 2024. Depuis juillet 2021, c’est un déferlement d’injections, non par conviction mais sous la contrainte. Une majorité silencieuse qui serait d'accord ? Quelle honteuse blague médiatique! A minima, on devrait accepter le positionnement de certains citoyens de ne pas se vacciner, non parce qu’ils sont égoïstes, mais pour l’une des raisons évoquées plus haut. «L’égoïsme, ce n’est pas vivre comme on veut, mais exiger que les autres vivent comme on le voudrait nous » (Oscar Wilde).
Discrimination : Les décisions d’Emmanuel Macron divisent la France. D’un côté, nous avons une minorité extrémiste anti libre choix, qui impose le vaccin à tous, en poursuivant la chimère « tous vaccinés, tous protégés » : un concept d’immunité de masse qui n’a jamais fait ses preuves, et qui est remis en cause par nombre de nos plus grands savants. Au milieu, nous avons une partie de la population qui a souhaité se faire vacciner, sans velléité de l’imposer aux autres, puis nous avons une « majorité silencieuse » qui s’est faite vacciner sous la contrainte. Ces citoyens défilent aux côtés de ceux qui sont opposés au vaccin, et qui défendent l’idée du libre choix. On pourrait imaginer une autre extrémité : ceux qui veulent interdire les vaccins. Je n’en ai jamais rencontré, et je ne connais aucune association ou groupe ayant de telles revendications. La minorité a imposé sa vision, incarnée par les politiques. Elle rend coupable la partie non vaccinée, elle discrimine, par exemple en touchant les enfants des l’âge de 12 ans qui ne peuvent plus faire de sport en club sans le passe sanitaire qui n’est rien d’autre qu’un passe vaccinal déguisé. Imaginez le sentiment d’injustice de ces jeunes qui n’y sont pour rien ! Les personnels encadrants sont mis face à leur conscience : exécuter les ordres et trier les enfants : toi tu es vacciné, je te garde, toi tu n’es pas vacciné : rentre chez toi ! Faut-il désobéir en accueillant tout le monde? Faut-il refuser de participer à cette farce discriminante : pas de sport, pour personne ! Ou faut-il détourner la loi : proposer des entraînements « sauvages » ouverts à tous ?
Plusieurs chemins sont possibles.
Nous avons toujours le choix du chemin.
Nous avons le choix d’accepter sans rien dire.
On peut préférer que les autres décident pour nous : ce peut être confortable, cela évite de trop réfléchir, cela enlève du stress.
Nous pouvons aussi choisir pour nous-même : ne pas accepter, et crier l’injustice dans la rue, pour libérer l'émotion, alerter, ou fédérer.
Nous pouvons faire preuve de résilience en transformant sa colère en force de proposition. C'est exigeant intellectuellement et moralement, cela demande beaucoup d'énergie, cela requiert une grande connaissance de soi. C’est sans doute le prix à payer pour se sentir vraiment libre.





