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Un dialogue provaccin / antivaccin

Un dialogue difficile

Imaginons ce dialogue courtois entre un pro et un "antivaccin", il illustre deux avis qui semblent inconciliables sur le caractère obligatoire de la vaccination.

Je vous présente Prune, pro vaccin,

et Antoine qui est "antivax".

Prune : Moi je ne comprends pas que tu puisses refuser la vaccination.

Antoine : Je me suis renseigné sur la balance bénéfice/risque.

Prune : T'es allé sur internet, il ne faut pas croire tout ce qu'ils disent.

Antoine : Pas que. J'ai lu des bouquins, et toi ?

Prune : Je fais confiance à mon médecin. 

Antoine : Tant mieux. Et il t'a parlé des risques ?

Prune : Non, il a autre chose à faire. De toute façon, il y a des risques pour tout. Si tu ne vaccines pas, tu prends le risque d'avoir la maladie, avec ses complications qui peuvent être graves. Ils te l'ont pas dit sur Internet ?

Antoine : Si, je me sens plutôt bien informé. Ce serait un peu long de t'expliquer tout ce qui se joue ici, nos peurs de la maladie, les médias, nos croyances, les médecins... 

Prune : De toute façon, tu es méfiant sur tout, tu vois le mal partout, dans ce que tu manges, les ondes... Tu serais pas un peu "Amish" ?!!!

Antoine : Je suis peut-être méfiant, mais j'ai l'impression que plus je m'informe, plus mon choix est libre.

Prune : De toute façon, sur les vaccins, t'as pas vraiment le choix! Tu dois vacciner tes enfants.

Antoine : L'idée de faire prendre un risque à mon enfant qui est bien portant m'est insupportable. C'est une grande violence. Je ne comprends pas cette règle française de l'obligation. 

Prune : C'est pourtant simple, si tu te vaccines, tu participes à l'effort collectif, pour acquérir une immunité de masse.

Antoine : Tu as bien appris ta leçon. Primo, ce n'est pas du tout vrai pour le tétanos, c'est un vaccin égoïste. D'autres vaccins sont égoïstes également. Les vaccins altruistes sont minoritaires, De plus, pour accepter l'obligation, il faudrait de la transparence.

Prune : ?

Antoine : Bah oui, des études toxicologiques au départ, et ensuite une pharmacovigilance effective !

Prune : ?

Antoine : Et si tu te vaccines, toi, c'est que tu crois en l'efficacité de tes vaccins, donc de quoi as-tu peur si je fais d'autres choix ?

Prune : Mais tu as pensé à ceux qui ont un déficit d'immunité et qui ne peuvent pas se faire vacciner ?

Antoine : Ceux que l'on appelle "les immuno-déprimés" ?

Prune : Voilà, les "immuno-déprimés", c'est ça. C'est bien pour ça qu'il y a la loi. C'est pour obliger les gens comme toi à être de bons citoyens et à se faire vacciner pour protéger TOUT le monde.

Antoine : On pourrait débattre des heures sur le notion d'être "un bon citoyen", et sur ce qu'est être solidaire. Et tu en as déjà rencontré des immuno-déprimés? Tu leur a demandé ce qu'ils en pensaient ? Tu sais combien il y en a en France ?

Prune : ?

Antoine : On estime qu'ils ne sont que quelques dizaines de milliers (page 105, Lorgeril). Vacciner des dizaines de millions de personnes, pour protéger un tout petit groupe de personnes pour lesquelles des traitements existent en cas de maladie, est-ce raisonnable en l'état actuel de la vaccination avec tous ses problèmes non débattus ? Je suis définitivement pour le libre choix. 

Prune : La France, tu l'aimes ou tu la quittes!

Antoine : Moi qui pensais que le professeur Raoult était le nouveau point Godwin. Sarko résiste !

En résumé :

En résumé, mes convictions sont les suivantes : l'obligation vaccinale est infondée scientifiquement, et immorale. Elle est "illégale" puisqu'elle s'oppose au code la santé publique dont voici un extrait ci-dessous, et elle viole le serment d'Hippocrate. Je milite pour changer la loi, je milite pour le libre choix vaccinal. Je cadre bien mon propos : je remets en cause le caractère obligatoire, je ne nie pas évidemment l'effet positif d'un vaccin, qui se traduit par exemple par une augmentation d'anticorps suite à une injection. 

code_santé_publique.jpg

Extrait emprunté au site de la LNPLV.

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